31.12.06

treuzvevañs

peogwir on aet poaset kraz skrivañ evit nentra ez aio ar blog man war ar c'hleuz 'benn nebeud, nemet e teufe un' bennak d'e reiñ lañs endro gant un tammig konchenn (ha pa vefe unan dister)...
bloavezh mat deoc'h holl (lol) evit 2007
yec'hed ha pospelite
hag ar baradoz 'fin ho puhez !

2.12.06

29.10.06

Brud Nevez Niverenn 259 : ar re yaouank a zo 20 vloaz

setu amañ da heul un tamm eus an danevell "Garch Town" am eus skrivet hag a c'heller lenn war Brud Nevez niv259 (dalc'het am eus o doare skrivañ), e-touez skridoù all kaset gant tud yaouank ...

un dra all, ma welit va fri war ur foto e pajenn 5 eo arabat krediñ ez on 20 bloaz an deiz a-hirio... a-benn un nebeud bloavezhennioù ac'hann e vin div wech 20 bloaz. Padal e oa gwell din reiñ ur poltred a glote gant ar mare ma c'hoarvez an istor ! Setu...

(...)
Kantvedou war-lerh e klevan trouz boud eur re Doc Martens o tiskenn gand ar skalier, neuze e teu kan melodiuz ar Rhondda gand ar plah yaouank. Eun tamm blues a vo da gaoud hirio war a zeblant, ema ar plah o rufla ouz ar pellgomz, daerou treñk da gas d’an traoñ hag all. Garch zo maro... e vamm he-deus digrouget anezañ. Edo Pauline o tiskenn euz an treñ gand Morag hag ar re all, en em gavet e oa he c'hoar Sarah da gerhad ar vandenn... kerzet he-deus war o zu ha... roet he-deus kelou e oa echu gand he breur, en em lazet ar paotr.
Garch ? Gah ! Piou 'oa ar gaster milliget, doue d’e bardono ? Garch, Requiem in Pace. N’anavezen ket ahanout, Garch. Gwir bater ! Paneved em-boa klevet ano diouzit gand Pauline hag he henseurtezed eur wech pe ziou. Doue ra viro e ves bet kaset d’an ivern yen !
C’heum, ma 'z eus eun dra bennag a hellan ober...
Gwelloh din chom mud, ha n’eo ket chom da henaoui eo. N’eus tamm buhez ebed mui er paotr. N’eo ket me a lakaio anezañ da zevel en-dro en e zav, kaer em-bije ober ha dizober.
M’am-eus soñj mad bremañ he-doa dichakodet Pauline eur poltred bennag euz ar hanfard e Aberogwr. Neuze em-boa paket eur zell war eur pez boi o’r cymoedd... unan braz treud-ki, eur plankenn eskern, unan a gaver diêz gouzoud penaoz e teu a-benn da chom en eur pez, ken bresk ar paotr euz beg e dreid beteg lein e glopenn. En eur deuler eur zell dizeblant hag hanter-goapauz ouz ar poltred digorniet, em-boa lavaret dezi e oa neuz warnañ sortial euz eur bikers festival evel ma tiskoueze, gand e roched divent karreziou ruz-ha-gwenn hag e chupenn ler, gand e vleo o tiskragna beteg e ziskoaz ha gand e ziouskouarn mildoullet. Maro paotr ar houm... Evid troha berr ar buzug, ema dimezell ar Rhondda o klask lavaroud din e vo strafuill hag enkrez da gaoud war he hent er mareou da zond. Na pebez mignon e oa hennez ! Me n’em-bije ket roet tamm fiziañs ebed d’eun den techet d’en em lakaad da istribilla ouz eun tamm kordenn e giz-se, heb ma vije bet roet na “kenavo d’ar baradoz“ na “pebez plijadur am-eus bet ganeoh oll“, na tra d’e gamaladed a-viskoaz. Ha kaer am-eus furchal don em spered, ne deuan ket a-benn da ziskuilla an disterra geriou a dalvoudegez. Sachet en-deus gantañ, ya 'vad, sachet war ar gordenn. Ma kredfen displega ma zoñjou e tispakfen eun dra e-giz-se : lod a lavar... Mad, brao eo lavaroud kemend-all. Atao war an tamm douar patatez ez eo bet klevet ar memez randonerez... pa deuio an devez braz e vo falhet an oll er memez mod. Êsa tra d’ober memestra eo chom feal d’ar pez a vez lavaret da vare ar hañv :
Lod a lavar... Digarez ahanon Pauline...
Strobet on kaer ha nêt, grig ebed da gaoud diganin e-pad eur pennadig.
Emaon tost ouzit em zoñjou...
(...)

24.5.06

Breizhland ©

an danevellig mañ am eus kavet plijus kenañ, skrivet e oa bet gant aotrou flashinfo, an hini a vez kinniget keloù ar greizteiz gantañ war fréquence mutine e Brest :

« Avec plus de 15 millions de visiteurs par ans, Breizhland © est devenue la référence européenne des spectacles et des loisirs. Chaque jour des hommes et des femmes venus de tous les pays viennent s’immerger dans ce lieu pas comme les autres. Breizhland ©, c’est trois parc à thèmes, 7 villages, 30 hôtels, 50 lieux de restaurations, 40 boutiques, plus de 60 attractions et spectacles. Situé au cœur du parc Armorique, à proximité du parc marin, Breizhland©, c’est un peu d’iode, un peu d’histoire et beaucoup de convivialité. » (Publicité)Aujourd’hui j’ai le cafard. Les vacances sont terminées. Demain, je rentre sur Paris reprendre le boulot. Je n'ai pas vraiment eu le temps de décompresser. C’est toujours comme ça les congés de 15 jours. Une semaine pour oublier le stress du monde moderne, une autre pour se dire qu’il ne reste plus que quelques jours pour se relaxer. Résultat: J’ai du me sentir vraiment bien une journée à peine. Pas de bol, c’était un dimanche. Ici tout est fermé le dimanche. Pour faire comme avant. « Retrouvez l’authentique. Située dans une des plus belles régions d’Europe, Breizhland © vous propose tout au long de l’année de souffler, respirer. Ressourcez vous, face à la mer, en famille ou entre amis ! »(extrait de la brochure)Pourtant le comité d’entreprise de Asiacorp ©, l’entreprise de loisirs pour lequel je travaille (mais qui ne travaille pas pour elle?) avait bien fait les choses. « Deux semaines de vacances dans un parc de loisirs de votre choix ! » Et quel choix. Selon mon grade dans la macroentreprise, je n’avais vraiment que peu d’options possibles. Vulcania©, en Auvergne; Pacamagic©, dans le sud ; Breizhland©. Bon, moi, l’Auvergne et ces volcans recréés artificiellement, très peu pour moi…d’ailleurs ça marche pas très fort à ce qu’il paraît. Pacamagic©? Non. Trop cher, trop bétonné…Et puis il fait trop chaud. Avec ce climat qui se dérègle, rien d’étonnant. Et comme je suis comme qui dirait un peu brestois, vu que j’habitais ici avant, le choix a été rapide. Et c’est une des meilleures destinations d’Europe. Oui, le typique, le folklorique, ça marche bien de nos jours. « Devenez les explorateurs d’un monde fascinant : LePassé. Marcher dans une ville du XX°siècle. Découvrez la magnifique architecture de cette époque, pénétrez dans les entrailles d’un ancien arsenal de construction navale, visitez une ancienne base de sous- marins nucléaires. Et laissez votre imagination faire le reste »(publicité)C’est marrant de voir qu’à l’emplacement de ce parc, il existait une ville, Brest. On a tendance à l'oublier. C'était une vraie ville de province. Avec de vrais habitants. Pas comme ces comédiens que l’on voit déambuler aujourd'hui en costume d’époque. Mais ça c’était avant que la ville ne s’aggrandisse, ne s’étende, avalant comme une ogresse boulimique, les plaines, les champs, les autres communes pour devenir une métropole géante. Mais ça c’était avant la crise de 2012. Toute une population au chômage. Faut dire que ça leur pendait au nez. Fracture sociale on disait, en se gaussant ! Ben ouais mais les cadres sups ils ont mis les bouts, histoire de limiter la casse. Alors quand les sino-américains d'AsiaCorp © ont proposés d’acheter le tout en l’état, ils ont été accueillis à bras ouvert. Au bout du compte, Brest et sa région sont devenu d’un des premiers parc folkloriques d’Europe. Il ne faudra pas s’étonner si les propriétaires ont pris quelques libertés avec l’histoire de la région. Parce que les crêpes MacDonnec© à l’andouille-ketchup arrosé au Cola-Cidra©, servie par une bigoudène (!) ce n’est plus très couleur locale ! Moi ce que je préfère, c’est une bonne virée en mer. « Brest-Ouessant, c’est revitalisant » annonce une pub à la rétro-télé. « Ça c’est vrai, ça ! » surenchérit dans ce spot, une Mère Denis© virtuelle plus vraie que nature. Le clou du spectacle, l’attaque du calmar géant, au large des champs d’éolienne de la mer d’Iroise est un must du genre. Agrémentée d’une visite à Superocéanopolis© en prime, la formule fait un tabac. Ça plaît beaucoup aux Japonais. C’est vrai, ils ont toujours aimé les produits de la mer. peut-être trop, d'ailleurs, car maintenant que la majorité des espèces marines a été décimée, il n’y a plus que là que l’on peut en voir, du poiscaille! C’est toujours plus magique que les ateliers de sculpture de menhir, les ateliers de danse expérimentale bretonne de gavotte-jazz, les visites guidées de l’Arsenal© ou les rassemblements de vieux supertankers qui ont lieu tous les 4 ans. « Breizhland©, l’authenticité d’un monde post-moderne. Assistez aux reconstitutions sociales, aux manifestations de paysans et d’ouvriers à la Mairie de Brest. Redécouvrez le charme des bâtisses anciennes. La Mairie de Brest, le Quartz, le Multiplexe, le Stade Multisports, le Plateau des Capucins et bien d’autres constructions classées Monuments Humoristiques ! » (Pub)Je préfère de loin les contacts avec les autochtone restants. Dans les pubs et les cafés. C’est vrai que les reconstitutions de l’autre siècle ont un côté apaisant. Voir déambuler des marins à ponpons rouge du côté de la Rue de Siam © et de Recouvrance©, ça calme les angoisses mais faire une partie de pétanque sur la place Guerin ou sur le cours Dajot, c’est bien plus peinard. Le hic, c’est que c’est hors de prix. Location du materiel, de l’aire de jeux et des joueurs-figurants, ça taxe un max. Alors, faute de mieux, je tire sur les ponpons des matafs, ça me fait gagner des points-fidélité. Et avec ce gain, c’est un aller retour en tramway gratos, même si je préfère le bus, nettement plus tendance, sur l’axe Nord-Sud. Pas exaltant mais ça me permet de passer par toutes les zones de loisirs. «Breizhland©, c’est le Légendaire Breton. Dans notre parc à thème (histoires et légendes ), vous rencontrerez l’Ankou, participerez à des cérémonies druidiques, assisterez à l’échouage d’un bateau par les naufrageurs des mers, verrez le ville d’Ys surgir des fonds des eaux, danserez comme un fou avec les korrigans. Evasion et exotisme sont au programme. Grâce à des spectacles époustouflants, de superbes reconstitutions, et des attractions permanentes, vous revivrez les contes et légendes d’antan ! »(Publicité) Mon autre plaisir, c’est les marchés. Des étals de fruits et de légume estampillés « bio », patate, tomate, fraise, artichaut, choux-fleur, aux produits artisanaux, en passant par la charcuterie du pays, les odeurs flattent mon odorat tellement mis à mal dans la capitale. Un bémol cependant. Les animations de marché ! Car, tout de même, ils exagèrent ! Des figurants grimés en lutins, en pirates, en vieux loups de mer, ou en Bécassine, soit, mais croiser tous les 100 mètres un sosie d’Olivier de Kersauzon, c’est abuser ! Et puis ça commence à me lasser tous ces bagadous que l’on croise à chaque coin de rue. Le biniou, j’en suis pas fou. Je sais, je râle, je râle. Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça, mais ça me fait du bien de causer. Et puis si je râle c’est peut-être parce que la perspective du retour ne me rend pas forcément joyeux. Gast! Demain, je retourne à Paname pour reprendre le boulot. J’endosserai alors mon costume, me rendrai à Montmartre pour y jouer mon rôle de Titi parisien… à Parisdisney©.

17.5.06

va gwreg, ur Vreizhadez o teskiñ brezhoneg / ma bretonne apprend le breton !

voilà, depuis qu'elle a mis le nez dans le kig ha fars, rien ne l'arrête...

Bretonne.

Je suis bretonne.
Je suis bretonne non pas parce que je suis née en Bretagne. Non. Je suis bretonne parce que la Bretagne est mon berceau. Le berceau de ma famille. Le berceau de ce qui fait ma civilisation. C’est mon état civique. Qui a dit que je ne suis pas une bretonne ?

Je suis bretonne mais je ne parle pas breton, la langue de mes ancêtres. J’apprends. Je m’en excuse auprès de tous ceux que je côtoie parfois et qui ont la capacité de parler le breton couramment, sans consulter le dictionnaire et sans chercher leurs mots. Au fait… pourquoi devrais-je m’excuser en y réfléchissant bien ?
Je ne parle pas la langue de mes ancêtres. A qui la faute ? Je parle la langue qui m’a été transmise. Moi qui suis née trop tard, en 1972, je n’ai pas eu l’opportunité ni la chance de parler la langue de mes aïeuls. Un fil s’est cassé. Une cassure s’est créée.

J’avais tout juste 7 ans et je réalisais que quelque chose de grave s’était passé. Une histoire terrifiante que me contait ma grand-mère : « Je suis allée à l’école. Je ne parlais pas le français mais on m’a obligée à ne parler que le français. » J’ai d’abord cru que ma grand-mère était une étrangère. Je l’interrogeais alors sur son pays d’origine, rêvant à de lointaines contrées aux paysages et parfums exotiques. Elle a ri. Mais non, elle habitait bel et bien la terre de ses ancêtres mais, selon ses paroles : « Dans les « hautes sphères », ils ont décrété que le breton était interdit. » En disant : « hautes sphères », elle pointait son doigt en l’air, et j’ai d’abord cru que c’est de Dieu qu’elle parlait. Elle parlait tellement de Dieu. Je me suis dit alors : « Bizarre…comment un être aussi bon et intelligent peut se montrer aussi con dans cette histoire ? » J’ai su plus tard que ce n’était pas Dieu qui avait le pouvoir dans ces hautes sphères là.

Je ne sais pas le breton. Le breton avait été interdit. J’ai pourtant voulu savoir, du haut de mes 7 ans -c’est l’âge que j’avais quand j’ai posé mes premières questions sur cette langue inconnue. Je m’interrogeais : pourquoi tant de honte cachée (qui ne trompe personne) ? Pourquoi tant de secrets ? Puis mes grands-parents ont parlé et j’ai su.

Oui, j’ai voulu connaître et apprendre ce que tous ces sons étrangers et « exotiques » voulaient dire. Pourquoi cette langue m’apparaissait-elle comme exotique ? C’était la langue des vacances, celles que je passais tout près de Guingamp, dans le village de mes grands-parents. Eux qui parlaient le breton entre eux et aussi entre voisins, entre frères et sœurs, entre cousins. Je n’étais qu’une enfant.
Je ne parle pas leur langue. Certainement parce qu’à l’école, mes grands-parents n’ont plus eu le droit de parler la langue que leurs parents, leurs grands-parents, et tous leurs ancêtres avaient toujours parlé. Parler un seul mot breton à l’école était un délit. Interdit, sous peine de porter ce sabot ridicule au cou -et pour s’en débarrasser, il fallait dénoncer une copine, un voisin ou un cousin. Sous peine de subir ça et d’autres choses humiliantes. Alors ils la parlaient en secret, dans leur foyer. Alors que certains continuaient à parler breton, d’autres ont préféré ne pas l’apprendre à leurs enfants.
Je ne parle pas la langue de mes grands-parents. Eux qui n’ont pas su me l’apprendre –enseigner est un métier fort difficile. Ils n’ont pas eu l’audace de me l’apprendre. Je parle bien d’audace car enfin, il faut avoir un certain courage pour continuer à parler dans tous les lieux publics, haut et fort, sans baisser la voix ni courber la tête, une langue salie, refusée et maudite par… par qui d’ailleurs ? Qui sont ces hommes-là ? Qui sont-ils, ceux qui se sont sentis au-dessus des lois humaines, au-dessus de tout respect envers l’homme et sa culture, son milieu et son art, qui sont ces hommes-là qui ont décrété avec force et violence qu’il fallait tuer la langue bretonne ?
Qu’avaient-ils fait des premiers articles de la Déclaration des Droits de l’Homme ?

Extrait de la déclaration des droits de l’homme. Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Le travail de sabotage et d’humiliation a tellement bien été exécuté que bon nombre de bretons ont cru que c’était vrai. Que leur langue était celle des ploucs. Qu’elle appartenait à un autre siècle. Quel sabotage réussi !
Et maintenant, moi, la petite-fille de bretons qui ont été humiliés et qui parlaient secrètement leur langue, moi la bretonne qui veut parler sa langue, je devrais me défendre de certaines attaques ? Les attaques viennent de tous côtés : de ceux qui disent qu’apprendre le breton est inutile, mais aussi de ceux qui ne parlent que le breton et qui méprisent les bretons non-bretonnants. J’ai eu affaire à quelques personnes de ce genre. Dieu merci, ils sont peu nombreux.
Il faudrait maintenant que je me défende parce que je ne sais pas bien parler breton ?
A qui la faute ?

Je ne parle pas encore le breton. J’apprends.
Je suis bretonne quand même !


Katia

5.5.06

al liamm 355, miz ebrel

setu penn kentañ un tamm barzhonieg skrivet ganin hag en deus kavet un tamm plas el liamm diwezhañ

trugarez da dTudual Huon



Ar spontailh eneoù



Glav-bil a oa oc’h ober
ma c’horf ur mekanik diroll
mil tamm enni o kinnig pep a hent disheñvel

beg va solioù a ziskouez hent ar c’hiz
war bouez traoñ davet an draezhenn
va daoulagad o klask teuziñ ar vogidell

evit lavarout din derc’hel mat ganti
ha bremañ va biz yod o sevel er vann
evit goulenn e ali digant an avel

roit peoc’h din, eme va spered!

28.4.06

Garch Town : how grim is the valley

here's a rather tasty slice (modesty they call it) of a short story I'm writing in breton/english about suicide and ghosts in the suicide and ghost Rhondda Valleys in South Wales :

... I then socialized with the « keepers of the game », mainly retired folks who always had time to spare for a pint and a talk. I immediately felt at home with the old miners. Some of them had spent 50 years down the pit. They made you feel as if they had just dropped their helmet and their front lamp down by the entrance. I could but lend them a respectful ear. They had many a tale in store about death down the pit or survival outside the pit. I was told how Churchill the old lion had sent the army against their fathers in the streets of Tonypandy, killing a dozen of them and then in Llanelli causing another four of them to pay the price of their life. I was told how Ian Jenkins, Taffi Evans or Glynforr Edwards were never to see the light of day again when they got stuck 200 ft down after an explosion. Then there was the tragic fate of those horses that were shafted down the pit to work and stay in the dark corridors for the rest of their lives. And they also had it that a canary could save thousands by offering his life in sacrifice. The miners would hurry back up on to the ground as soon as the birdy dropped dead in his cage, showing the gases were high, and thus warning that an explosion was imminent. Tough people these Valley men … tough with their pets and with themselves. But in the end there was also a lighter side to the mining valleys : time for singing, dancing, boxing, plenty of things that made it a little less painful having to go down the pit again before daylight and coming up for air again when it was pitch dark outside.
Once the mining tale had been told they carried on with their little piece of enquiry about my humble self. When I mentionned the fact that I lived in the house round the corner, this side up the street, a tall thin man who hardly ever opened his mouth exclaimed : number 2 Foundry bloody Road, you must have met him ! To which I found no better response than : « and who would that be sir ? Sorry, I don’t see ». Without giving me the slightest hint they all started to laugh and one of them fired again : « who is the only one allowed to stay in a house once it’s been sold ? come on butt ! you must have a clue ! »
This time I wouldn’t look so dumb : « well, the ghost I suppose ». The old cronies approved and felt an urgent need to look at their empty pint, then they all tried to catch my eyes, which I kept glued to my own glass. Well, here we went again with the old trick, ghosts once more. Thirsty creatures these ghosts ! What they were after was their pint of Welsh bitter, the old bunch of not-so-anonymous boozers. And Friday evening meant double rounds, night of the living dead. Better be quick-witted. « I’m sorry but I don’t believe in ghosts, I think they’re just figments of sick imaginations ». I had set my ideas on a shrugging attitude, best way out.
The tall thin man shrugged back : « You won’t believe in that ghost until he comes to speak to you. And then he added in a chortle « You don’t have to answer to him, mind ! No one forces you ! The thing is the gentleman might be upset. » The landlord approved : « I tell you now butt, they’ve always lived with ghosts at number two and so will you, whether you like it or not, got it now boyo ? »
End of argument, better stay humble and listen to the voice of the valleys. I started to feel weak in the knee. I had to find a swift way out, some formula that could hide how uneasy I was feeling now. « I’m on my way gentlemen ! I’m off for a game of strip poker with him, I wish he was a she though ! »



This is what you got from listening to these old farts, I wouldn’t have blamed them though. Some were losing track after a lifetime looking for that seam in the dark.. I shuddered with excitement at the thought that I had found some big news to share with sweet Sian in front of the Moroccan Tajine tonight. I was sipping herbal tea to the sound of Hopkinstown Choir rehearsing nextdoor when I heard my house mate go up the stairs. « Hi ya butty, have you seen the size of that Welsh lamb in the fridge ? Just to prove my knowledge of Welsh history, I answered : « I have, give me an old bed-sheet and I’ll fix you a flag ». She gave me a scornful look that meant as much as « wrong Mr Teacher » and there she made an interesting point :

« Well chuck, the legend said they used fresh blood. » That was a delightful way to start the week-end as we were getting everything ready for our Friday night treat. The Choir leader had just declared a state of emergency and they were now heading to the tavern. ...

25.2.06

al liamm miz c'hwevrer, niverenn 354


emañ va danevell el liamm diwezhañ, setu ar penn kentañ :
Ar c’hoarzherezed

Ur sulvezh vintin anezhi… genoù trenk ganin, blaz ar ribouladenn ennañ. Chomet eo dizarempredet an tu all eus ma gwele. A-hend-all e vijen en em silet betek ar gibell da strimpañ dour fresk warnon kement ha divezviñ ma c’hig. Amzer zo neuze… N’eus tra d’ober hiziv, tra ’bet pa ne vefe diskuizhañ sur avat. M’hen dare hag-eñ ne vezer ket oc’h ober un dra pa chomer da uzañ al lêr war ur gourvezvank miluzet dija ? Peotramant pa chomer skoet evel ur sac’had patatez, gludet d’ar skrammig an deiz-pad, da ruzañ he zaoulagad war abadennoù dister ha filmoù droch ar sul ?
...

22.2.06

jackie berroyer et les bretons ... de paris



mercredi 15 février 2006 Dans l’émission de radio "les Grosses Têtes", Jacky Berroyer joue au comique troupier en surfant sur les clichés éculés sur les breton(nes).. extrait : Couplet 1 :« Ah ! Connaissez-vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons sont aussi méchants que les filles sont sales. Refrain : En Bretagne, en Bretagne, on boit du jus d’andouille et du sirop d’artichaut et nus sur la lande, ronds comme des chapeaux, on fait la nuit des rondes (...)

dont a raio Kersaozon da c'hoari e baotr droug ha Miou Miou evit ober ar plac'h lous, ar walserez...

setu lakaet berr eus petra vez kaoz gant imobiled evel ar Berroyer...

evit a zell ouzh chug andouilhenn pe artichaod pettamant mont da zañsal en noazh pa vezer mezv dall, n'eus nemet "les bretons de paris" a vije gouest d'hen ober, troet o fennoù gant ar folklorachoù...